Elicit Plant s’étend au tournesol et aux céréales à paille

Mardi 19 septembre, Elicit Plant a réuni au niveau de son siège et de sa ferme R&D de Moulins-sur-Tardoire (Charente) de nombreux acteurs du monde agricole français, allemand, polonais, brésilien, américain… Pour sa journée internationale dédiée à la prévention des risques climatiques. L’occasion pour l’entreprise de l’agribiotech de présenter ses innovations de lutte contre le stress hydrique.

Un biostimulant sur tournesol

Elicit Plant a en effet annoncé l’arrivée d’EliSun-a sur le marché français en décembre. Élaboré via la plateforme technologique EliTerra, ce biostimulant à base de phytostérols est dédié au tournesol. « Au vu de son développement en France, cela nous semblait logique de nous intéresser à cette culture. En effet, elle est mise en place lorsqu’on ne peut pas mettre de maïs et est donc très exposée au stress hydrique », explique Aymeric Molin, cofondateur d’Elicit Plant.

À raison d’1 l/ha, cette solution préventive « cherche à augmenter la croissance racinaire du tournesol, le nombre de grains fécondés et le remplissage des grains », développe-t-il.

Sur orge dès 2024

Elicit Plant ne s’arrête pas là. En France, la société projette de lancer EliGrain-a sur les céréales à paille en 2025, et sur les orges de printemps dès 2024. « C’est la céréale à paille la plus sensible au stress hydrique, compte tenu des manques d’eau fréquents qu’elle peut rencontrer au cours de son cycle », justifie Aymeric Molin. Le plus de cette solution ? « Elle favorise la biosynthèse de cellulose, ce qui permet de réduire la verse », souligne-t-il.

De plus, Elicit Plant œuvre à l’arrivée rapide d’une nouvelle génération de solution sur soja pour le marché brésilien. Enfin, la firme poursuit ses travaux sur vigne afin « d’éviter le développement de l’irrigation dans ce secteur ».

1 Mha traités au Best-a en 2025

Après un déploiement en France, au Brésil et en Ukraine, Elicit Plant part à la conquête de l’Europe avec sa solution Best-a. Pour rappel, ce biostimulant à basse de phytostérols lancé en 2021 limite le stress hydrique du maïs. Il sera disponible partout en Europe d’ici la fin de l’année.

Si, à l’origine, la solution représentait un passage supplémentaire, « elle peut désormais être associée à un fongicide, un insecticide ou à un herbicide, se félicite Aymeric Molin. Cela nous permet de lever un verrou pour l’adoption de cette technologie. » Ainsi, de 300 000 ha traités avec Best-a en 2023, la société compte bien atteindre le million d’hectares d’ici trois ans.